Les deux copains, cuistot et barman, ouvrent le resto La Charrette

Ouest France, le 24/04/2019, Soizic Quéro.

C’est une nouvelle aventure pour les deux trentenaires, Damien Languille et Mathieu Guyomard. Ils ne s’imaginaient pas concrétiser leur projet de restaurant – bar à vin ailleurs qu’à Lamballe (Côtes-d’Armor). La Charrette, située près du haras, ouvrira fin mai.

Un immense portail bordeaux. Des fenêtres entourées de petites briques rouges. Voici la façade d’une ancienne grange, située boulevard du Haras, à Lamballe (Côtes-d’Armor). Elle était d’ailleurs un atelier du site équestre, limitrophe. À l’abandon depuis une vingtaine d’années, après avoir été un magasin de tapisserie et de décoration, ce bâtiment de 174 m² à l’esprit authentique est en passe de connaître une seconde vie.

Fin mai, le restaurant – bar à vin bien nommé La Charrette ouvrira dans ces murs. Un projet porté par deux Lamballais, Damien Languille et Mathieu Guyomard. Les jeunes trentenaires sont attachés à leur ville. « Il faut oser ! On ne se voyait pas ouvrir notre restaurant ailleurs qu’ici », s’exclame en chœur le duo de copains, dont l’amitié remonte à quinze ans.

« On a tout cassé à l’intérieur »

Chacun a tourné une page pour se lancer dans cette nouvelle aventure. D’abord, Damien Languille. « J’ai été militaire pendant onze ans à la brigade des pompiers de Paris. J’ai occupé le poste de cuisinier huit ans, jusqu’à la fin de l’année dernière », retrace le Lamballais, qui a suivi initialement une formation d’éducateur sportif. Même s’il ne peut dire quand l’idée a germé, il savait qu’un jour, il laisserait cette vie parisienne « pour créer un resto ».

Pour Mathieu Guyomard, titulaire d’un BTS management des unités commerciales, les saisons se sont enchaînées en tant que barman sur la côte de Penthièvre. « J’ai aussi bossé dans l’agroalimentaire. » Lui aussi avait envie d’entreprendre.

Le cuistot au fourneau. Le maître des cocktails au comptoir. « On a parlé ensemble de ce projet l’an dernier » , rembobinent les deux amis, enthousiastes. Après l’achat du lieu au cours de l’été, les travaux débutent à l’automne. « On a tout cassé à l’intérieur. On a même retrouvé des bottes de paille là-haut ! »

Une ambiance auberge

Mathieu Guyomard, barman, et Damien Languille, cuisinier, unissent leurs compétences pour concrétiser leur projet. | OUEST-FRANCEÀ un mois de l’ouverture, les deux associés sont dans les starting-blocks. Dernière ligne droite pour la rénovation. En levant la tête, on aperçoit les poutres apparentes. On devine la future ambiance auberge. « Il y aura une grande table en bois de dix personnes, et d’autres petites tables dans le même style. On veut un lieu chaleureux. » Déjà, des fûts de vin sont visibles sous le bar. Des banquettes et des mange-debout seront aussi installés. Dans la salle, entre quarante et cinquante couverts pourront être servis. « Il y a de l’attente. On souhaite garder un peu de surprise ! »

De la cuisine traditionnelle

Au menu, de la cuisine traditionnelle. « On travaillera avec les producteurs locaux, affiche le chef Damien Languille. Le poisson viendra des criées d’Erquy et Saint-Quay-Portrieux. »L’établissement sera ouvert du mardi au dimanche, midi et soir, « en continu de 10 h à 1h » , annonce Mathieu Guyomard. « On a identifié un manque d’offre. » Une serveuse a été recrutée. Il faudra compter 13 € pour une formule rapide, 15 € pour un menu complet et 23 € pour un menu à la carte. Des concerts seront « ponctuellement » organisés.

Ici, « on est au centre de tous les projets immobiliers » , rappelle Damien Languille. Une réflexion est engagée pour remodeler le Champ-de-Foire, la construction du programme immobilier Les Terrasses du haras va démarrer, une étude est en cours pour le devenir de l’ancien collège Gustave-Téry… « Nous sommes pressés d’ouvrir ! » Le compte à rebours est enclenché.

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