Ouest France, le 21/02/2017.
Les soldes d’hiver se terminent ce mardi soir à Lamballe. L’occasion d’un bilan plutôt positif pour les commerçants lamballais. Tour d’horizon.
Dans les rues lamballaises, les vitrines continuent à afficher les réductions chocs : « Soldes », « tout à - 50 % »… Pourtant, mercredi, les soldes, c’est terminé. Dans leur grande majorité, les commerçants locaux en tirent un bilan positif.
Dans l’enseigne Bréal, on se dit « très satisfait : il ne nous reste presque rien ». Même son de cloche juste à côté, chez Val Street. « C’est une très bonne année, explique Vincent Gauvin, le gérant, grâce au froid, on a vendu des grosses pièces et puis des bonnets, des gants, des écharpes… »
Le froid comme facilitateur d’affaires ? Sylvie Lecointre, gérante des deux boutiques homonymes y croit aussi. « Les soldes ont très bien marché au début avec les températures hivernales » selon elle.
Des chiffres d’affaires dopés
Dans les magasins de chaussures de la rue du Val, les avis sont plus mesurés. Les soldes ont été bons, mais pas meilleurs que les autres années. Au Chat-Botté, la patronne, Nathalie Godard parle « d’une bonne année, mais comme les précédentes », ce que confirme Sylvie, des Pompes d’Agathe, qui dit ne pas avoir observé d’augmentation des ventes.
Selon cette dernière, le problème « ce sont les soldes privés qui faussent la donne ». « Aujourd’hui, les soldes, c’est toute l’année », conclut-elle. Les soldes privés ? On s’y est mis, cette année, à la Compagnie du jeans. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela s’est fait sentir. « La première semaine n’a pas été bonne, car les gens sont venus la semaine précédente lors des soldes privés », explique Marion, une vendeuse.
Charlotte Deslande, la propriétaire d’Urban Side, a, quant à elle, pu apprécier une augmentation exponentielle de ses ventes. « Mais ce n’est que la deuxième année que je suis ici, donc les bons résultats s’expliquent aussi par le fait que les gens commencent à connaître la boutique », tempère-t-elle. Il n’empêche que le mois de janvier représente 1/6e de son chiffre d’affaires de l’année, une part non négligeable donc.
Un mois de janvier tout aussi primordial pour la Compagnie du jeans - « C’est notre plus gros chiffre d’affaires mensuel après Noël », explique Marion - ou chez Lecointre, où c’est le quatrième meilleur mois, après Noël et les deux mois d’été.
« Un peu long »
Seul point noir soulevé par certains : la durée. « Six semaines, c’est un peu long, considère-t-on chez Lecointre. On aimerait passer à autre chose. »
Le message est identique en face, chez Christine du Lac. Marie-Christine ne vend presque plus que des collections printemps-été. « Sur vingt articles vendus aujourd’hui, deux seulement étaient soldés », témoigne-t-elle.
Et, comme les températures printanières arrivent avec un peu d’avance, ce n’est pas près de changer.
