Le dépôt-vente « À l’occazh », s’installe à Lamballe

Article Ouest France  de Salomé PINEDA.Publié le 20/08/2021

Tout droit venue du Loiret, la famille Michel a ouvert un nouveau chapitre de sa vie ce mardi 17 août 2021, à Lamballe (Côtes-d’Armor). Pour le plus grand plaisir des chineurs, la zone de Lanjouan a vu éclore leur nouveau dépôt-vente : « l’Occazh ».

« Nous, on aime chiner, la récup et donner une seconde vie aux objets, explique Audrey Michel, la patronne de ce nouveau commerce lamballais (Côtes-d’Armor). Implanté rue de Dinard, à deux pas de la ressourcerie solidaire la Ressourc’Eco, ce dépôt-vente lui, a une vocation commerciale. « Nous ne sommes pas une association, les déposants peuvent nous faire des dons, mais aussi tirer un bénéfice de la vente. »

Une affaire familiale

Loin d’être novice dans le milieu, Audrey Michel s’est lancée dans cette aventure avec en tête, une idée bien précise : monter une affaire familiale. À Beaune-la-Rolande (Loiret), sa terre d’origine, elle a tenu, avec son époux, divers commerces : bar, brasserie, mais aussi un dépôt-vente jusqu’en 2011. « On peut dire que ça nous colle à la peau », atteste la cheffe de l’entreprise. Celle qui s’exprime déjà au pluriel sera bientôt rejoint par ses trois fils. « En septembre, on va embaucher Mike, notre aîné. Puis viendront Kevin et Gillian. Les deux derniers sont en train de valider leurs Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) en vente. »

La Bretagne ça vous gagne

« On a décidé de monter cette affaire sur un coup de tête, un soir autour d’un verre », confie Mike, « le grand fiston », de la famille. Si tout est parti d’un projet impulsif, la destination en revanche, n’a pas été élu au hasard. « On vient à Erquy depuis 18 ans, sur notre terrain familial. Mais les trois derniers étés, j’ai pleuré chaque fois qu’on devait quitter la Bretagne. C’est à ce moment qu’on s’est dit qu’il était temps de changer de vie », raconte Audrey le regard pétillant.

Dans ce tournant, le contexte de la crise sanitaire, n’en a effrayé aucun. « On est soudé. Et d’ailleurs, quand on a décidé de partir, tout le monde nous a suivis. parents, nos amis… À croire qu’on ne peut pas se passer de nous ! »

Un pourcentage dégressif

« Et comment ça fonctionne alors en tant que dépos ant ? », interroge une cliente. « Ici on prend de tout, du moment que c’est en bon état, répond Audrey Michel. Même les bateaux ! ». À l’Occazh, le pourcentage de commission appliqué sur le prix de vente est dégressif. « Plus l’article a de valeur, moins on prend un pourcentage », explique Mike. À titre indicatif, un barème est fixé à 70 % pour les articles à moins de 2 €, 60 % pour ceux à plus de 10 €, etc.

« Mais on va surtout s’arranger avec les propriétaires des biens », ponctue le fils aîné. Les objets confiés peuvent rester stockés jusqu’à quatre mois dans le dépôt de 550 mètres carrés. « Puis ils deviennent nôtres s’ils ne sont pas vendus. » Enfin, c’est au déposant de reprendre contact avec l’équipe d’À l’occazh, pour prendre connaissance de la progression des ventes. « Nous n’allons être que deux au début. Pour commencer, on va fonctionner en coopérant entre dépositaires et déposants. »

À l’occazh, 38, rue de Dinard, Lamballe. Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 19 h sans discontinuer. Dépôt du mardi au vendredi de 10 h à 14 h. Tél. 02 56 99 62 39.

photographie: Audrey Michel a ouvert le dépôt-vente "À l'Occazh", Mardi 17 Août . À ses côtés, son fils aîné de 23 ans , Mike.
 

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