Le Télégramme, le 13/05/16, Lionel Samson.
Depuis le 20 mars dernier, Éliane Renault, la gérante historique de la Biocoop, a laissé la place à Thierry Royer, l'actuel président des Vitrines de Lamballe. Une transition en douceur pour une enseigne bio riche de ses 200 clients en moyenne par jour.
« Je serai encore là pour quelques années », rassure Éliane Renault, gérante historique de la Biocoop de Lamballe. Il faut dire que depuis 17 ans et l'ouverture du magasin en face du collège Gustave-Téry, elle a entretenu une relation de confiance faite de convivialité et de simplicité avec la clientèle. Certains clients sont fidèles depuis le début. Mais à 62 ans, Éliane Renault voulait assurer la pérennité de l'enseigne à Lamballe. C'est en mai 2015 que l'idée a germé et c'est le 20 mars dernier que son remplaçant Thierry Royer lui a succédé pour la gérance de la Scop. « Éliane reste associée avec Sylvie Lefèbvre et moi-même », précise le nouveau gérant.
Un parcours professionnel riche
L'homme est connu des Lamballais puisqu'il occupe le poste de président des Vitrines. Le milieu de l'entreprise, du commerce et le milieu associatif auquel peut s'apparenter le statut particulier de la Scop, il connaît. Pendant des années, il a travaillé avec sa femme qui tient un magasin de vêtements pour enfants rue du Val.
Pendant dix ans, dans les années 90, il a travaillé comme chargé de mission au sein de l'association France liberté, présidée par Danièle Mitterrand et, entre 2001 et aujourd'hui, il était associé chez ECEDI, une entreprise installée à Paris, spécialisée dans la communication des associations pour des événements comme le Sidaction et le Téléthon.
Quelques modifications
Dans la nouvelle organisation de Biocoop, Éliane Renault sera la responsable du rayon épicerie sèche et du vrac, Sophie Lefèbvre sera la responsable adjointe. « Moi, je serai un peu le chef d'orchestre de la Scoop », explique Thierry Royer. Le nouveau gérant n'entend pas bouleverser les habitudes des clients, près de 200 en moyenne qui passent chaque jour. « Nous voulons rester un magasin de proximité avec aussi une production locale, une particularité de Biocoop », ajoute-t-il. Néanmoins, après presque deux mois de travail, Thierry Royer annonce quelques petites retouches au sein du magasin avec « la mise en place d'une deuxième caisse pour le confort des clients, l'installation d'une balance en libre-service pour les fruits et les légumes et enfin celle d'un meuble pour proposer de la lessive en vrac, le tout dans les prochaines semaines ».
Un peu à l'étroit...
Une reflexion est actuellement menée sur l'emplacement du magasin jugé « bon » mais un peu juste en terme de surface. « Avec 190 m², nous sommes un peu à l'étroit, avoue Thierry Royer. Pour l'instant, nous réfléchissons soit à un relookage, soit à un agencement différent, soit carrément à un déménagement, tout en restant sur Lamballe ».