Ambiance joyeuse et studieuse à l’atelier broderie

Ouest France, le 24 juin 2018, Anne Kiesel.

C’est la première fois que le café-couture Les Grands-mères, à Lamballe, reçoit une créatrice en broderie. Deux ateliers ont eu lieu, hier, avec le sourire et des doigts de fée.

Éléonore a 13 ans. Elle est la plus jeune des participantes à l’atelier broderie du café-couture Les Grands-mères, à Lamballe, ce samedi matin. Elle n’est pourtant pas tout à fait débutante. « Je brode un peu à la maison », dit-elle. Elle est appliquée sur son ouvrage. Il s’agit de broder une courte phrase de son choix, sur un t-shirt. Pas facile de réaliser ces petits points minutieux, surtout sur un tissu souple, comme le jersey léger de ce vêtement.

Un matériau hysdrosoluble

Virginie Le Coadou anime cet atelier. Sur Instagram, elle est connue sous son pseudo Joviana2. Elle révèle le secret, pour réussir à broder sur tous les supports : « On trace le dessin de la broderie sur un matériau appelé Solufix. Il est autocollant : on le pose facilement sur le vêtement, à l’emplacement où on veut broder. » Une fois la broderie réalisée, il suffit de passer la pièce à l’eau froide, ou de la laver en machine à 30°. Le Solufix est hydrosoluble, il disparaît totalement.

Point arrière ou point de chaînette

Éléonore a choisi un point simple pour sa broderie : le point arrière. Bon nombre d’autres participantes ont préféré broder leur phrase au point de chaînette, un peu plus compliqué. Virginie montre les techniques. Le nœud de brodeuse, les petits lassos du point de chaînette… « J’ai appris la broderie sur internet, confie-t-elle. Et je viens de créer mon entreprise. » Elle explique très bien, on voit qu’elle maîtrise parfaitement son sujet.

Un CAP de couture floue

Parmi les stagiaires, voici Stéphanie Le Sann. Elle est particulièrement motivée dans cet apprentissage de la broderie. « Je viens de passer mon CAP en couture floue. J’ai arrêté ma vie professionnelle pour me mettre à mon compte. » Elle était responsable de magasin de textile, travaillait à mettre en avant les produits, à bien les présenter.

Ça sent bon la liberté !

Désormais, elle fera ses choix en toute indépendance. « Moi aussi, dit-elle, je crée mon entreprise. Je commencerai en novembre. Je ferai de la retouche de vêtements, et des créations à partir de tissus vintage, en chinant des vêtements anciens. Virginie et Stéphanie se sourient. « Vers 40 ans, on a envie de respirer. Ça sent bon la liberté ! »

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