Dans les boutiques de vêtements de Lamballe, « clientes et clients nous ont soutenues »

Article Ouest-France Sonia TREMBLAIS et Géraldine BRÉMAND.Publié le 06/04/2021

Les commerces dits « non essentiels » ont dû baisser le rideau, samedi soir 3 avril 2021, une nouvelle fois, le temps d’un troisième confinement en un an. Des employées et patronnes de boutiques de vêtements du centre-ville de Lamballe (Côtes-d’Armor) livrent leur ressenti.

Derniers achats « non essentiels » mais si importants avant quatre semaines de confinement, vendredi 2 et samedi 3 avril 2021, dans le centre-ville de Lamballe (Côtes-d’Armor). Effet cumulé du week-end de Pâques, des annonces présidentielles, mercredi soir, et des nouvelles restrictions pour limiter la propagation du coronavirus, il y a eu beaucoup de passage dans les magasins, qui devaient baisser le rideau à 19 h.

Dans quatre boutiques de vêtements et accessoires de la rue du Val, vendredi et samedi, les commerçantes faisaient contre mauvaise fortune bon cœur.

Du chômage partiel

« Des grandes surfaces qui brassent pas mal de monde sont ouvertes. Nous, on a neuf personnes maximum dans la boutique. On ouvre la porte, on a les masques, le gel aussi. Et on doit encore fermer. »

Dans le magasin Bréal, on relativise cependant : « Si c’est fermer pour mieux repartir, alors fermons ! Nous n’avons pas le choix de toute façon. » Et on espère surtout « que cela serve à quelque chose, si cela peut sauver l’été… Vivement qu’on soit tous vaccinés ! » Le chômage partiel va être mis en place.

« Dommage de fermer aux beaux jours »

Chez Bleu Cerise, la patronne regrette que la fermeture arrive maintenant. « Les mois d’avril et mai sont traditionnellement une bonne période pour les ventes. Les gens préparent les beaux jours. » Elle a constaté, comme d’autres, « le soutien des clientes venues parfois acheter un petit quelque chose avant la fermeture ».
La patronne d’Urban Side, Charlotte Deslande, lance : « On est un peu blasés quand même. Ça devient presque une habitude. J’imagine comment ce doit être compliqué de trouver “LA” bonne solution pour sortir de tout ça. » Elle espère que ce confinement « ne durera vraiment » que quatre semaines. « Je pourrai être un peu plus avec mes enfants. Je vais aussi en profiter pour peaufiner mon site internet. On va s’occuper sans problème. »

Il reste les réseaux sociaux et le « clique et collecte »

Dans son magasin de vêtements pour femmes, Lily’s room, tout juste aménagé et ouvert il y a une semaine et demie seulement, « le 23 mars », Nathalie Le Gal veut garder le sourire. « Le confinement, on en parlait. Mais le vivre c’est autre chose ! »
L’ancienne comptable devenue commerçante a mûri son projet depuis octobre 2019, fait de gros travaux et traversé déjà deux confinements. Elle reste philosophe : comme nombre de commerçants indépendants, « je vais travailler sur les réseaux sociaux, dit-elle. Et je vais avoir le temps de finir de lire Les rois maudits ! »
Photographie: Charlotte DESLANDE dans la boutique URBAN SIDE , rue du val, à Lamballe.

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