À Lamballe, 15 commerçants désireux de s’installer sur liste d’attente

Article Le Télégramme Publié le 14 juin 2022

Le commerce de proximité ne connaît pas la crise à Lamballe. Alors que les cellules commerciales vides sont plutôt rares, une quinzaine de postulants cherchent à trouver des locaux dans le centre-ville.

Une liste d’attente qui s’allonge

Salarié depuis huit ans de l’association de commerçants les Vitrines de Lamballe, David Dossal n’a jamais été confronté à une telle situation : une quinzaine de commerçants cherchent actuellement à s’implanter en ville. « Il y a quelques années, le taux de vacance des cellules commerciales était assez fort, atteignant 14 %. Aujourd’hui, la situation s’est inversée. Il est très faible, inférieur à 4 % », expose le manager de centre-ville lamballais, confronté à « un problème de riches ». Car désormais, les professionnels tapent à la porte de l’association faute de place disponible. « Ils viennent d’horizons différents : immobilier, intérim, artisan glacier, agence de décoration, bar-restaurant… », détaille David Dossal.

De nouveaux commerçants qui s’installent quand même

Malgré cette relative tension sur le marché de l’immobilier commercial, de nouveaux arrivants s’installent régulièrement en ville. « Par le biais de changements de propriétaires et de reprises », énonce le manager de centre-ville. Ces dernières semaines, trois restaurateurs sont ainsi arrivés à Lamballe, au Louis Diner (rue du Général-de-Gaulle), à la Tour de Pizz (rue du Dr-Lavergne) et à la Mère Rondel (rue du Général-Leclerc). De la même façon, le magasin de vêtements pour femmes, Camille Boutique, va être repris, tout comme Christine du Lac (qui va devenir un magasin de chaussures). Autres ouvertures récentes : la boutique de robes de mariée et accessoires Les Dentelles d’Anody (rue Chanoine-Dutemple), mais aussi un nouveau studio photo, rue du Général-de-Gaulle.

Quels changements à prévoir ?

Après l’installation d’un primeur (la Fraîcheur Desprez) et d’un fromager (crémerie fromagerie Laezh) - « deux success story », dixit David Dossal -, les Vitrines de Lamballe cherchent des projets « d’intérêt général », avec des commerces pas encore présents en centre-ville. « Nous aimerions notamment attirer un poissonnier. Mais ce n’est pas forcément simple de trouver un local en raison des nuisances olfactives », ajoute le salarié de l’association qui souligne également que trois nouvelles cellules commerciales (liées à l’activité tertiaire) vont voir le jour dans le cadre du projet immobilier des Rives du Gouessant.

Photographie: Salarié depuis huit ans de l’association de commerçants les Vitrines de Lamballe, David Dossal n’a jamais été confronté à une telle situation : une quinzaine de commerçants cherchent actuellement à s’implanter en ville. (Le Télégramme/Julien Vaillant)

 

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