Lamballe. Éric Lardenois veut ouvrir un café des arts

Soizic QUÉRO, 17/01/2019, Ouest-France

On en parle. Et on en reparle sur la place de Lamballe. Le projet d’Éric Lardenois, qui tient la galerie d’art du Dragonoir à l’entrée de la rue Calmette, revient régulièrement dans les conversations. Le galeriste, installé depuis 2016, porte une nouvelle ambition : ouvrir un café des arts en face du Dragonoir, précisément dans l’ancien Atelier de Marie. « Depuis octobre, on occupe cet espace avec l’exposition collective Gérard sur les rats . On devait fermer fin décembre, mais on a prolongé un mois supplémentaire », rappelle Éric Lardenois, un brin de fantaisie dans la voix.

« Un lieu de rencontre et de partage »

Entre début février et le printemps, le lieu va subir quelques travaux. « Depuis un an et demi, je travaille sur ce projet associant l’art, la culture et le solidaire. Ce café des arts, baptisé Le Cafard sauvage, sera un lieu de rencontre, de dialogue et de partage. L’art vivant et les plasticiens vont y prendre une grande place. » Pour mettre sur les rails cette initiative, une première dans la capitale du Penthièvre, une association a été montée fin 2018, Unpossible. Éric Lardenois la préside. Le conseil d’administration est constitué de douze membres, « des artistes, des acteurs sociaux etc. » Les artistes et les plasticiens exposés seront « locaux, nationaux, voire internationaux » .

Des contes, de la poésie…

Ce café des arts, dont l’ouverture est prévue en mai, sera à la croisée de plusieurs actions en partenariat avec des associations, des entreprises…. « On pourra, par exemple, prêter le lieu une journée au groupe d’entraide de Penthièvre actions » , cite le bouillonnant Éric Lardenois, qui ne manque pas d’idées. « Un cercle des poètes est en train de se créer. » Derrière les murs du Cafard, on écoutera des contes, de la poésie, de la musique… « autour d’un café, d’un thé ou d’un chocolat… Ce sera bio ! » L’espace de libre expression, actuellement ouvert, est conservé. « C’est ouvert à tous. Chacun vient créer. »

Un financement participatif

Le café, géré par l’association Unpossible, sera ouvert « au moins six jours sur sept. On pourra y venir le dimanche. On va recruter un salarié » . Des subventions ont été demandées. Une opération de financement participatif sera lancée, en février, via la plateforme Kengo, à hauteur de 9 000 €. « Les frais de fonctionnement du café, pour une année, sont estimés à 50 000 €. J’espère qu’il tournera en autogestion d’ici un à trois ans. »

Animer la rue Calmette

En parallèle, le galeriste tient à continuer d’animer et dynamiser la rue Calmette. « Nous développons l’art et la culture dans la rue, avec du théâtre de rue. L’été prochain, nous reproduirons les off des Régalades, que l’on appelle les Rigolades. On va également « pixéliser » la rue, en faisant des peintures au sol… D’autres événements liés à l’art vivant sont envisagés.  » En secret, Éric Lardenois espère que Le Cafard sauvage aura bientôt des petits frères dans les Côtes-d’Armor.

Une nocturne au Dragonoir

Après la bibliothèque, la Nuit de la lecture se poursuivra au Dragonoir, samedi, dès 23 h.« On prend le relais pour continuer à lire. On va installer des fauteuils style XVIIIe, XIXe, pour créer un cercle de lecture » , note Éric Lardenois, qui ouvrira le bal. « Je vais lancer la lecture avec une bonne action pour 2019, comme la confection des bombes à fleurs » , sourit l’intéressé. « La soirée est ouverte à tous. Quelques livres seront mis à disposition. »

 

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