Cinq choses à savoir sur Lamballe Pass’

Le Télégramme, le 6 novembre, Nicolas SALLES

4 222 Lamballe Pass’.

Ce mercredi 6 novembre au matin, 4 222 porteurs d’une carte Lamballe Pass' étaient enregistrés auprès des Vitrines de Lamballe, l’association qui fédère plus de 130 commerçants, à Lamballe-Armor. Mise en place en septembre 2018, la carte ouvre droit à un programme de fidélité qui permet de récupérer, sous forme de cagnotte, un petit pourcentage de la somme dépensée dans un commerce adhérent. « Ils sont 55 à ce jour », témoigne l’animateur des Vitrines, David Dossal. Et pas uniquement au centre-ville. Certains commerces des zones d’activités acceptent aussi le sésame.

Des clients venus de loin. 

Si les porteurs de carte sont en large majorité des habitants de Lamballe-Armor et de la périphérie, la zone de chalandise du petit commerce lamballais est en réalité bien plus large. « Lorsque la personne s’inscrit, on demande une adresse d’origine », explique David Dossal. Ce qui permet de dresser une cartographie précise et montre des clients venant par centaines de tout Lamballe Terre et Mer. Et même au-delà. « On a plusieurs dizaines de porteurs domiciliés dans la région de Saint-Brieuc et qui ont vraiment leurs habitudes à Lamballe ».

Plus de dix porteurs aussi dans des communes comme Broons ou Saint-Jacut-du-Mené. Et d’autres enregistrés en Région Parisienne, Grand Est, Auvergne. Le plus loin ? « On a une adresse aux îles Fidji », sourit David Dossal. Sans compter un client au Salvador ou un autre en Guinée-Bissau…

Une sociologie étonnante. 

Quel est le client-type du commerce de centre-ville, à Lamballe ? Un retraité plutôt aisé ? Et bien non. Car 60 % des porteurs sont des actifs. Et toutes les catégories socioprofessionnelles sont représentées. Dont des étudiants et des lycéens, pour plus de 10 %. Une segmentation qui pousse les Vitrines à réfléchir sur la façon de toucher au mieux la clientèle.

« Pour les actifs, cela pose évidemment la question de l’ouverture à l’heure de midi », avance David Dossal. Voire d’innovation en termes de distribution. « Nous réfléchissons à la vente en ligne. Il n’est pas impossible, fin 2020, que l’on puisse acheter sur internet dans un petit commerce du centre, et récupérer sa commande dans un système de drive. Nous y travaillons. Des start-up se sont déjà montées sur ce créneau ».

Vers une carte multiservices ? 

Depuis ce 30 octobre, le Lamballe Pass' est également utilisable dans les espaces culturels. Comme au Quai des Rêves, à Lamballe. Pour acheter des billets de spectacle, par exemple. Ainsi qu’auprès de l’Espace Eole, à Morieux. « Prochainement, il sera possible de régler son abonnement à la bibliothèque », avance David Dossal. Et même de payer le Distribus ? « Nous en avons discuté avec la CAT, qui, gère le réseau. Ils seraient plutôt partants sur l’idée… »

Disposer des données les plus récentes est un véritable enjeu pour prendre les bonnes décisions.

Un outil stratégique. 

C’est le véritable enseignement du succès de la carte de fidélité. « Le Lamballe Pass’, c’est pour nous l’assurance de disposer, presque en temps réel, d’une palette de données stratégiques. Ça nous donne une vision du territoire à l’instant T, avec les données les plus récentes. Dans un contexte de commerce en perpétuelle rotation, disposer de ces informations est un véritable enjeu pour prendre les bonnes décisions. Et orienter les politiques ».
 

Partager cette fiche : 

Vous souhaitez recevoir nos informations et nos offres ?

Inscrivez-vous à notre Newsletter !